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Thym, ta Marre
22 avril 2010

Quelle échapée sournoise.

IMGP0505_polaJ'ai une furieuse envie de cerise. Ça m'a pris d'un coup, comme ça sans prévenir. Je travaillais  balbutiais devant ma feuille dans la pénombre de ma chambre, quand j'ai levé la tête et je l'ai vu. Lui, l'arbre fascinant et majestueux. Interlude printanière agrémentée de quelques ragots. Les vestiges photographiques délivrent les apparences. Quant aux mesquineries, elles s'évanouissent avec la lenteur monotone des années qui s'en vont et ne reviennent jamais. C'est peut-être bien là tout l'attrait du spectacle.  On peut découvrir avec aisance que tout était prévisible et la bizarre continuité de la poursuite a quelque chose de stupéfiant. Mais le plus stupéfiant aurait été une rupture. Continuité de la poursuite. Les syllabes s'entrechoquent là, tout en haut, et l'on n'y peut rien. Mais alors rien du tout. Où est donc passée la liste des mots en -tion ? Celle où l'on avait marqué imagination. Et immaculée conception. Dans la rubrique des i. N'y vois pas d'inconvénients, s'il te plaît, si bientôt je t'ignore dans tes parfaits accès de supplication. Je ne tiendrai pas la distance, c'est tout. Et déjà l'effort était grand mais pas oppressant pourtant. Cher journal.

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Commentaires
Thym, ta Marre
  • La valse des mots qui se sont égarés dans ma tête, celle-ci n'ayant rien trouvé de mieux à faire que de les ranger dans un ordre totalement dérisoire. Quant au sens, il demeure lumineux d'imperméabilité.
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