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Thym, ta Marre

1 janvier 2011

Les silences troublant de la nuit. L'angoisse et l'incertitude.

IMGP6668_polaIl n'y a plus d'issues. Je veux dire, on peut bien essayer de faire demi tour mais on risque de se cogner. Et les bosses, ce n'est jamais bien seyant. Je n'ai même plus envie de parler de moi. C'est pompeux et en plus ça fait mal aux yeux. Ou peut-être qu'il n'y a tout simplement plus rien à dire.[Hésitation]. Non, je ne crois pas que ce soit ça. Alors peut-être que tout évolue. Mmmh. Voyons voir. Le mot pause conviendrait-il ? Très certainement. [Eclat de rire]. Et puis de toute façon, qu'est-ce que ça CHANGE ? Moi, j'aime bien les escargots.
Un point à la ligne.
Il est indéniable que les guirlandes nous jouent des tours. Mais des tours de magie alors. Rouge à lèvre Chanel. Et le sempiternel rituel des rires arrosés de champagne et de tintements de verre. C'est tout ça qui me fait dire qu'il n'y a pas à chercher plus loin.

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28 novembre 2010

Turpitude.

J'aime les petits pas pressés accompagnant avec modestie la valse des parapluies.IMGP3663_pola

13 novembre 2010

Burlesque.

IMGP3266_polaLes amis. J'ai pensé à un truc. Et ça ne m'arrive que très rarement, alors profitons de ce moment de douce illumination spirituelle. Mais si Lady Macbeth elle a poussé son tendre époux au crime, ce n'était peut-être qu'une sombre coïncidence. Elle ne voulait pas lui avouer un drame terrible et elle a détourné son attention par un hasard qui tombait, comme qui dirait à point nommé. Avouez que ce n'était pas bête de sa part. Mais il advient cet abscons paradoxe que je ressasse sans cesse. L'histoire du oui mais non. Sans trouver d'explication SATISFAISANTE. Aucune importance. Les tilleuls ont éparpillés à leur pied des feuilles vermeilles pour habiller les dépouilles des papillons. Le tout sous un soleil impitoyable de grandeur. Toute cette vaine ignorance est indubitablement ridicule. J'ai perdu quelque chose. Et je crois bien que ça commence par un C.

6 novembre 2010

Moi non plus, j'ai plus la foi.

En fait, je périssais d'envie de tapoter un brin, mais les vacances, c'est fourbe. Et je voulais prendre de la distance avec tout ça. Tu sais le genre 'au moins c'était on ne peut plus clair comme message' et patin couffin. Ça veut dire quoi patin couffin ? Bah premièrement ma gourde, c'est patin coup fin. Ce qui signifie qu'on te file un délicat coup de patin à glace à l'arrière du crâne. Non laisse tomber, les holidays ça ne me réussit vraiment pas.  Et puis l'aventurier me manque. Je suis pas une personne d'un naturel nostalgique. Non je dirai plutôt j'ai une tendance destructrice à ressasser le passé. En jetant aux oubliettes tout ce qui a pu être négatif. Je suis entièrement d'accord avec Baudelaire. Au sujet des hublots domestiques, j'entends. Je persiste à dire que des moustiques en novembre, c'est farfelu. ANYWAY. Darling, Noël approche et avec lui sa trainée de guirlandes enluminées. Je m'en délecte d'avance. Trois p'tits sucres.

16 octobre 2010

L'altercation des paradoxes.

IMGP2922_polaJe reconnais qu'une petite analyse introspective amène à l'effarante conclusion suivante : mon manque de courage est affligeant. Ni plus, ni minus. J'étais effectivement à deux fingers d'envoyer ce message, obnubilée une semaine durant par cette idée. Quand je me suis souvenue des quelques mots échappés au cours de l'ultime bataille. Et conséquemment j'ai lentement reposé l'appareil à mes côtés. Puis plus rien. Fort heureusement les exquis cadavres des souvenirs entretiennent une vague part de bienheureusté. Et puis, regardons les choses en face. Aucun cygne. Catharsis. Se retrouver à pleurer telle Madeleine devant Jesus dans son lit à 6h in the morning a quelque chose d'insolite. Certes. Mais c'était sans compter sur les rêves. Se réveiller baignée de larmes, ça c'est quelque chose de vraiment étrange. Mon pif a retrouvé son manteau de pourpre hivernal. L'estivalation peut s'achever.

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3 octobre 2010

Danse de la fée Dragée.

IMGP4995_polaÉventuellement, je dis bien éventuellement, on pourrait pas lui dire d'arrêter ses clowneries qui ne font plus rire personne ? Enfin si on faisait ça, se serait pour son bien, or donc il semblerait qu'on en soit arrivé au stade où plus personne ne veut son bien. Triste cérémonie aujourd"hui. Dans la plus simple intimité (à savoir : moi et la bêche). Je crois qu'il aurait aimé. C'était un solitaire. Enfin j'imagine. J'espère qu'il ne m'en veut pas trop quand même. Si vous voulez mon humble avis, le décès est dû à un chagrin trop grand suite à mon départ. Les chordés non tétrapodes sentent ce genre de chose. Don't go. D'autre part, mais où sont donc passées les mamans ? J'ai bien cherché le manuel qui apprend à prendre des décisions, mais nulle trace du manuscrit. J'en ai conclut que je resterait probablement une éternelle indécise. Mais heureusement qu'une étude très sérieuse va me sauver la mise. La solution toute  trouvée, se laver les paluches. Pourquoi donc n'y avais-je pas pensé plutôt, dis donc ? Je suis en pleine phase d'essai. L'expérience : quelle sera la durée avant que ma voisine ne vienne m'interpeller au sujet d'une voix trop stridente ? Je sais, je suis très fourbe.

26 septembre 2010

Vieilleries.

DSC_0842_polaÔ combien le titre est approprié, je viens tout juste de moi-même percuté. Ca s'appelle CONCOURS DE CIRCONSTANCE, duconne. Ouais bon. Il n'empêche. C'est pas trop étrange que je mette ce title et que juste à ce moment là, et je dirai même plus, comme à point cité, monsieur-fade vienne me taper la causette. Je vous rassure, moi aussi, j'en ai eu la face d'animal à nageoire en voyant la chose. Quoique. La guibole en guimauve et le cœur en marshmallow. C'est juste comme ça que je me suis encore trompé d'étage dans le sans-efforceur. Moi qui, à l'opposé de Malaussène, avais une confiance aveugle en l'humanité, je dois dire que là, la confiance elle en prend un coup. Non mais vraiment, ce vol m'a totalement désillusionnée (ça, c'était pour le côté mélo). Mais bon, comme la gourdasse que je suis, ma première réaction a été de rire, allez savoir pourquoi. Les nerfs, sûrement (c'est pratique, les nerfs, ça explique tout. Tu peux tout leur foutre sur le dos alors qu'ils sont censés quand même être sympathiques à la base. Ou parasympathiques. Mais je saisis pas bien la différence). Définitivement, j'aime le froid. J'irai presque pousser la perversité jusqu'à dire que j'aime être malade. Presque. Le siège arrière de la voiture. Non, je dis ça par totale association d'idée. Allez comprendre. Ce que je préfère de toute façon, c'est m'enrouler dans ma couette et regarder la ville s'éteindre tout doucement en allumant ses veilleuses, parce qu'au fond, la ville, elle a peur du noir. Et chaque tramway qui passe au loin ne transporte pour uniques passagers que ces quelques mots : Quand les tramways roulaient jaillissaient des feux pâles Sur des oiseaux galeux. Ce n'est pas un rire, c'est un sanglot camouflé.

12 septembre 2010

"Vitam impendere amori".

2010_07_26_Sour_5_polaLa manifestation surannée des sarcelles ne saurait s'astreindre à de minces soubresauts au sein des cerceaux de de nymphéas.

Pavé.

Méfions nous des présages maudits amenés par de trop pressants moments de réjouissance sauvages.

Brise.

4 septembre 2010

Bonjour feuilles mortes.

2010_07_19_Waves_parc_aqua_16_polaEn définitive je dirais que OH PHOQUE DAMN SHIT. J'aime bien la vue qu'offre mon nouveau placard qui me sert accessoirement de cuisine/chambre/salle de bain. N'empêche, l'autre jours force de réflexions ont assailli mon esprit. Pas tout à fait anodinement, en fait. Mais soyons sérieux 150 secondes. L'ascenseur, pour les non-initiés, n'est qu'une vaste fourberie. Comment tu voulais que je devine qu'on n'était qu'à l'étage quatre et non pas au rez-de-bitume quand le transporte-personne a arrêté sa course folle ? Ne rétorquez pas, comme le grand dadet qui m'accompagnait alors, qu'il suffisait de lire le panneau lumineux indicateur de niveaux situé à l'intérieur du susdit ascenseur. Moi, normal, je descends alors en lançant un bonjour guilleret à la propriétaire-d'un-appartement-au-quatrième-étage responsable de l'arrêt inopiné du descendeur, avant de me voir insidieusement répondre un "heuuu, vous êtes à l'étage quatre mademoiselle". Ah. Et les deux de partir dans un rire connivenciateur de moquerie envers ma personne. Totalement ridiculisant. De toute façon, je n'étais pas bien réveillée, c'était 19h. J'ai été entraînée, on ne sait comment, par une folie dépensière, je ne vous raconte même pas. Mais c'est décidé j'arrête. Et le pactole-voyage augmente. Lentement. Mais sûrement.

28 août 2010

Premièrement. Secouer la tête dans tous les sens.

IMGP6265_polaHeu attendez, après ça, vous ne pourrez pas nier que j'ai très certainement été mama italienne dans une autre vie. La poitrine généreuse, le brun de jais et par dessus tout : la pose lascive. Moi, m'inventer une vie ? Hors suj'. Je dirais même plus, Madonna peut aller s'rhabiller parce que elle, en égérie Dolce & Gabbana, n'est qu'une pâle copie de moi, nouveau visage de la Seicento. Que voulez-vous les p'tits gars ? C'est ainsi. Malheureusement en commençant à faire ma mes ma - demi-douzaine - de valises aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, j'ai regretté de ne pas être né avec prédisposition à la voix qui mue mit poil au menton. Et je dois bien avouer que me seriner à longueur de tiempo que je n'avais rien à me mettre sur l'échine n'était qu'un vaste boniment qui m'aura tenu dans l'illusion pendant des luminaires. Mais en m'asseyant sur le bagage pour donner un petit coup d'index à la fermeture de la chose, l'illusion s'est envolée. Quoi qu'il en soit, sans vouloir sauter du volatile à crête au têtu mulet, je gère la fougère en tant que secrétaire-au-regard-langoureux-à-la-main-balourde. Non pas que je sois maladroite. Mais bon, eh oh, qu'est-ce que j'y peux si les dossiers veulent jouer à 'qui glisse le plus loin sur le sol' juste au moment où j'essaye de les attraper ? Je vous le donne en mille : rien. En fait j'ai menti. Parce que je cache tellement bien mon jeu qu'ils n'ont pas vu le guet-à-paons. Ils, mes supérieurs. Donc je pense que j'ai de l'avenir là-dedans. Au cas où le projet "hôtesse de l'air" échoue. Et accessoirement le projet "je suis supposée rentrer en école de chimie". Et puis aussi. Je dois dire que la séance PC-remember était indiscutablement drôlidrôle. Et incidemment nostalgisante. Bon, les loulous, c'est pas tout ça mais j'ai des balluchons à finir.

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Thym, ta Marre
  • La valse des mots qui se sont égarés dans ma tête, celle-ci n'ayant rien trouvé de mieux à faire que de les ranger dans un ordre totalement dérisoire. Quant au sens, il demeure lumineux d'imperméabilité.
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