Avec tes binocles t'as l'air farouche d'une mongolfière qui s'est prise dans un sycomore.

J'écoute la radio. Un air de jazz. Je suis dans la rue. Dans une ruelle plus précisément. Pavée. L'envie irrésistible de marcher d'un pas dansant et en rythme me saisit. Je {me} virevolte et en profite pour vérifier que personne ne me suit sauf le soleil. Et dans cette ruelle déserte me mets à danser nonchalamment. Suivi d'un déjeuner au pistou en terrasse. J'ai une brusque pensée étrange, face à ce grillage et étonnement cette pensée n'était pas loin d'être prémonitoire. Pas loin. C'est plus facile à distance. Encore un week-end qui s'annonce éprouvant. Pourquoi toute cette perte de temps ? Et je danse sur cet air en préparant la salade estivale.  Allez va, je te les offre moi tes mille euros. Il faut que je me prépare. Ou bien ? Les marques de tes cicatrices mentales ne veulent s'estomper. J'y ai pourtant mis quelques pansements à la fraise, comme quand j'avais huit ans, ça marchait bien à l'époque. Mais là. Je suis toujours ce paradoxe. Des idées brouillardeuses dans un corps plein d'entrain qui danse, danse, danse. Champagne. Encore. Il paraît que l'alcool n'abîme pas les jambes. Mais le ventre si. Dear. Mauvais signe. Heureusement que ça ne fait qu'entretenir dans une forme scientifique l'esprit et la déraison. Ma non capacité à ne pas boire me posera un jour de gros problèmes relationnels. Oups. Les problèmes sont déjà posés. Ne reste plus qu'à les résoudre. "Une bai-neu-gneu-noire qu'on remplit à [...] si je bouche le trou avec les trois quart de mon doigt et que je laisse couler l'eau pendant [...]".