Le muguet a fait son temps, passons aux chrysanthèmes.

Je sais, cet air espiègle. En même temps. Enfin. Voilà. C'est tout. Comme prévu je m'amuse follement. C'est quoi cette fausse prévenance et sourires en angle ? Ne serait-on pas dans la dernière ligne courbe ? Ce n'est pas le moment de sombrer dans un pathétisme de nostalgie me semble-t-il. C'était bien mais bizarrement je ne vais pas regretter, je crois. Ce bâtiment a fait son temps. On parie combien que t'oublies ?  L'oppressant silence, encore lui. Cet étau qui a pris ma tête en otage. Rien. Tu ne m'as rien fait. Je le sais bien et pourtant je n'arrive pas à te parler sur un autre ton. Je m'aperçois pourtant assez bien de mon ingratitude. Penchants et affects. Mon épicier ... tellement chou. Madame physique-chimie est au bout du rouleau, mais vraiment, ce qui ne l'empêche pas de tenir le coup, un peu. En fait ce que je voudrais c'est aligner des mots, les uns à la suite des autres, juste parce que je les aime bien. Une liste sans sens. Ces mots qui ne mentent pas. Qui ne mentent pas, ma pupille, oui ! Moi j'en connais des mots qui ont sorti des balivernes et des belles. Il n'est pas si tard mais pourtant mes pénates m'appellent, si tant est qu'elles le puissent. Une mûre, un mur, une framboise pas mure, un murmure.